Sans doute la méthode agile la plus connue, Scrum propose des outils méthodologiques visant à faire collaborer les donneurs d’ordre (les propriétaires du produit, nos clients) et les développeurs afin de concevoir et réaliser le produit par courtes phases de développement successives au lieu de longues projets au forfait.
Plutôt que de chercher à tout prévoir avant de commencer à développer, Scrum vise à progresser par étapes avec des cycles courts de 1 semaine à 1 mois. Après chaque cycle, un moment dédié à la prise de recul pour (ré)orienter le projet, tant sur le produit que sur la méthode.
Au-delà du jargon si spécifique à Scrum, il faut retenir que cette méthode pousse à une grande transparence sur les intentions des donneurs d’ordre (besoins et priorités) et des développeurs (avancement, difficultées rencontrées). Elle définit des étapes d’inspection qui vont utiliser les informations disponibles pour identifier difficultés ou variations. Il est alors possible de s’adapter, aussi bien du côté du produit à développer (besoin émergent) que de celui des pratiques de l’équipe (communication, intégration d’outils).